Je vous passe de vieilles nouvelles écrites il y a 5 ans...
Bon ce ne sont pas normales fantastiques et sérieuses, juste ici des trucs bien lourds... S'il y a des fautes, je m'en excuse :
Le crime parfait
Ce matin comme un autre, je sentais un léger parfum de coup de téléphone du commissaire pour me demander d’élucider un nouveau crime. Il est vrai que ces temps à Londres, les crimes pullulent tout comme les grands-mères avec un sac à main bleu.
Le téléphone se met à sonner. C’est bien le commissaire, et il m’annonce un meurtre au 27, rue Charles Ier. J’accours donc vers le lieu du crime.
En arrivant dans le petit appartement, je trouve une petite fille pleurant devant sa mère, éventrée et avec une tranche de pastèque sur le front. A côté de la petite fille se trouve déjà le mari, ainsi qu’un meuble en chêne sans oublier le docteur.
« Docteur, à quelle heure remonte le crime ?
- Il y a environ 2 heures que Madame Crumble a été assassinée.
- M. Crumble… je sais que la perte de votre femme vous fait souffrir mais je me dois de vous poser quelques questions….
- Allez y.
- Où étiez-vous il y a deux heures ?
- Ici, en train de jouer avec un couteau de boucher auprès de ma femme jusqu'à ce que je l’aie prise pour une pièce de bœuf et je l’aie occis.
- Mhhh…. Connaissez-vous quelqu’un qui fréquentait fréquemment votre femme ?
- Ma fille, Clara, 4 ans.
- Dit moi Clara, dis-je, Tu aimais ta maman, hein ? Alors si tu réponds correctement à nos questions, nous trouverons le méchant monsieur qui a tué ta maman.
- Nan !
- Dis, tu aimes les pastèques ?
- Oui… murmure la petite fille.
- Clara ! Au nom de la loi, tu es en état d’arrestation ! »
Comment l’inspecteur Jacob a-t-il deviné ?
Simple…. Pendant que Clara voit son père s’amuser avec sa mère, elle en profite pour chercher une pastèque au frigo. Elle la tranche en 5 et en pose un morceau sur le front de sa mère qui tombe dans les pommes, la pastèque jouant ici le rôle de chloroforme. Ensuite, la petite fille profitant que son père est en train de manger un yaourt à la cuisine, elle éventre la mère et pleure ensuite devant le cadavre pour faire croire à un accident. Elémentaire mon cher Watson. Mais une question après cette enquête brouille mon esprit… comment Clara a-t-elle éventré sa mère ?
Intrigue au cinéma
Je me rendais comme chaque samedi soir au cinéma de mon quartier. Nous étions 5 lors de la projection du film « Death for Jardiland » Je commençais à m’assoupir quand soudain j’entendis un grand cri. Je me relevai et aperçu le corps sans vie d’un homme d’une quarantaine d’année, un couteau dans le dos. Le mort tenait fermement dans sa main le dernier Picsou magazine.
« Que personne ne sorte ! Je suis détective ! Tout le monde vers moi ! Projectionniste ! Venez ici !
Tout le monde alors accepte de collaborer.
Voyons…. L’un de vous est le criminel…. Qui étais le plus près de la victime ?
- Moi… je m’appelle Steve Johnson mais je vous le jure, je ne suis pas le coupable ! J’ai vu la victime s’effondrer devant moi ! C’est horrible mon dieu !
- Mhhh… et vous monsieur ?
- Je suis Mac Hearn, j’étais dans le coin, à gauche, quand j’ai entendu le cri….
- Et vous ? Dis-je à une femme avec un chapeau.
- Je suis Madame Winslow, mais je n’ai rien à faire là dedans, j’allais aux toilettes et j’ai vu la victime s’effondrer sur la moquette en poussant un grand râle…. Les gens présents ici vous le diront, je n’étais pas près de la victime !
- Moui…cela demande réflexion. Et vous messieurs ?
- Je suis Bloody Smith, et j’étais à votre droite lors du crime, et comme tout le monde, je me suis vite retourné lors du cri….
- Moi, je suis Salvador Doli, d’origine espagnole, c’est la première fois que je vais dans un cinéma à Londres, et quelle horreur ! Mais je n’ai rien à faire là dedans, je dégustais mon pop corn quand cette pauvre personne a été assassinée.
- Et vous, monsieur le projectionniste, qui aviez une vue sur toute la salle ? N’auriez-vous pas un indice qui puisse nous éclaircir ?
- Non… La seule chose que je peux vous dire, c’est que comme tout le monde, j’ai entendu le cri et je suis descendu à votre appel.
- Etes-vous sûr de bien nous dire tout la vérité ?
- Non…. Je suis aussi un lanceur de couteau et je détestais la victime….
- Mh…. Tout devient limpide ! Mais c’est bien sûr ! Madame Winslow, au nom de la loi, je vous arrête ! »
Mais comment l’inspecteur Jacob a-t-il fait ?
Elémentaire… Madame Winslow disait qu’elle allait aux toilettes… En y allant, elle s’aperçue qu’une personne tenait dans sa main le dernier Picsou Magazine. Picsou portant un chapeau, et Madame Winslow aimant elle aussi les chapeaux, (elle en portait un), cette dernière jalouse, décide de mettre fin aux jours du malheureux possesseur du magazine. Elle lui lance un couteau et l’homme s’effondre mais il pousse un cri, ce qui n’était pas prévu, et donc ce qui empêche Madame Winslow de s’emparer du magazine. Cependant, maintenant que je tiens le coupable, une question fait des allers-retours dans mon esprit : Où Madame Winslow avait-elle pris ce couteau ?
Le crime de l’occident expresso
Il y a de cela plusieurs mois, je dus mettre à jour un sinistre complot qui avait eu raison de la mort d’une pauvre personne. Voici l’histoire :
Je me rendais dans un café italien près de Trafalgar Square où avait eu lieu un meurtre. La zone avait été quadrillée et personne n’était sorti du café.
En m’y rendant, je dressai un rapide bilan et constatant après 15 minutes qu’il y avait 4 occupants sans compter le cadavre. L’homme propriétaire du café, Don Paolo était affolé, tout comme les trois autres clients…. Edward Neal, Andrew Rob, John Fish Les quatre disaient que l’homme s’était suicidé d’une balle dans la tête.
Effectivement, la victime tenait dans une main un revolver et dans l’autre une tasse d’expresso vide.
« Où est l’expresso ?
- Je l’ai bu. Me dit le propriétaire Il ne fallait pas le laisser refroidir
- Mouais… et vous messieurs, que faisiez-vous ?
- Nous ? répond M. Neal Nous étions en train de boire un café, moi, M. Rob et M. Fish sommes amis.
- Connaissiez-vous cet homme ?
- Non, c’est la première fois qu’il venait ici.
- Qu’as t-il pris à part un expresso ?
- Il a pris 2 croissants et une glace italienne.
- Paraissait-il déprimé ?
- Un peu, continu le barman, il faisait la mou.
- Ah ! Mais tout s’explique ! Messieurs, oui ! vous quatre ! Vous êtes en état d’arrestation !
Comment notre inspecteur a-t-il procédé ?
Facile ! L’homme s’est soit disant suicidé mais rien ne prouve le contraire. Le barman disait que l’homme faisait la mou…lapsus révélateur pour dire qu’il « faisait le mou » Ainsi la victime ne pouvait qu’être que le boucher d’en face qui offrait une concurrence sévère à ce petit café. Les trois hommes du café n’étaient que les complices du propriétaire et ont abattu de sang froid le pauvre boucher d’une balle dans la tête pendant qu’il mangeait son dernier croissant.
Maintenant que l’enquête est terminée, je me permets encore de me poser de petites questions sans importance : Une boucherie peut-elle concurrencer un café ? Où se trouvait le dernier croissant ? Et surtout, surtout, pourquoi le propriétaire ne vendait-il pas de glace au citron ?
Meurtre chez le coiffeur
J’étais en train de me faire refaire la moustache chez un grand coiffeur quand soudain le client à côté de moi se mit à tousser et s’écroula par terre, mort. Il n’y avait personne d’autre dans la salle. Alors je me levai de mon siège et dit fièrement : « Monsieur le coiffeur, je vous arrête ! »
Comment le détective Jacob a-t-il réussi ?
Le criminel était le coiffeur qui avait empoissonné la victime à la strychnine dans le seul intérêt de réguler sa clientèle trop nombreuse et trop vieillissante. Même si les docteurs s’acharnaient à dire qu’il s’agissait d’une crise cardiaque naturelle, les raisons que j’ai évoqué précédemment ont été suffisantes pour condamner à mort ce sinistre coiffeur. Une bien étrange affaire
Je bourrais ma pipe de tabac frais et comptais bien me reposer un instant sur mon délectable fauteuil. Je venais de résoudre il y a peu une énigme des plus délicates concernant l’assassinat de Maître Prunille. Je commençais à poser mes pieds sur la petite table de chevet quand soudain je reçus un appel, certainement du commissaire. Mais je fus agréablement surpris de retrouver au bout du fil une charmante voix féminine qui me demandait de lui livrer 6 tranches de rumsteck Hélas, l’aventure s’arrêta sur la célèbre phrase « vous avez fais un faux numéro. ». Au même moment, quelqu’un frappa à ma porte, et cette fois ci, je pus voir le faciès grossier du commissaire.
« Du pain sur la planche Jacob ! Un crime vient d’être commis.
- Et où donc cela s’est-il produit ?
- Je n’en sais rien, je pensais que vous auriez pu me le dire !
- Hein ! Mais je reviens d’une enquête !
- C’est vrai, et puis maintenant que j’y pense, le corps de la victime a été retrouvée il y a dix minutes dans le jardin municipal de la ville. Nous avons fait fermer les grilles du jardin, personne ne pourra sortir avant l’interrogation.
- Très bien. J’accours. Ah, en fait, quel est le nom de la victime ?
- Mme Tardequel.
- Mais c’est votre nièce…
- Ah oui, c’est vrai. Quelle puissance de déduction ! Bon, allez, venez, nous n’avons pas d’instant à perdre ! ».
Nous arrivâmes au jardin. Deux policiers nous ouvrâmes les grilles. Je suivis le commissaire qui me guida jusqu’au corps de la victime. Elle était allongée sur la pelouse, personne n’était autour et personne n’avait pris le soin de l’examiner, même le docteur qui m’attendait, penaud.
« Et bien, messieurs, qu’attendez vous pour faire une analyse de la victime !
- Halte ! Il est interdit de marcher sur la pelouse !
- Oh ! Mille excuses ! Je suis désolé. Commissaire, vous retirez le corps lors des premières neiges. Tachez de ne pas effleurer le bosquet à droite du corps.
- Entendu.
- Bon… passons au plus important ! Où sont les promeneurs du parc ?
- Nous les avons regroupés un peu plus loin, veillez me suivre, me dit un policier. »
La partie du nord du jardin était occupée par de grandes masses de policiers qui étaient prêts à embarquer tous les suspects que je pouvais déceler. Mais pour moi, il ne pouvait y avoir qu’un coupable et je le trouverais en quelques minutes.
Le policier nous amena derrière une grande haie d’ifs et nous dit :
« Voici ici toutes les personnes présentent au parc lors du crime M. Jacob.
- Mais il n’y en a qu’un !
- Oui.
- Bon… il ne faut pas tomber dans un interrogatoire grotesque. Je pense que l’affaire est plus subtile qu’on ne le pense. Monsieur, votre nom s’il vous plait ?
- Je m’appelle Edward Thompson.
- Bien. Que faisiez vous hier à 23H30 ?
- Hein ?
- Répondez !
- Je dormais !
- J’en étais sûr. Au nom de la loi, M. Thompson, je vous arrête ! »
Mais par quelle prodigieuse déduction l’inspecteur a-t-il pu trouver le coupable ?
Simple comme bonjour. Le crime avait été commis dans le jardin, hors les grilles ont été fermées dix minutes après le crime. Le criminel n’a pu s’échapper en dix minutes, sinon, l’affaire aurait été irrésoluble, de plus que le corps de la victime était allongé sur la pelouse. Ainsi, le seul promeneur du jardin ne peut être que le criminel.
D’ailleurs, quelques éléments suivirent l’arrestation. Le dénommé Thompson échappa à notre contrôle en se réfugiant illégalement sur la pelouse interdite. Il resta là 2 jours avant qu’une solution fût trouvée, notamment grâce à l’aide des tireurs d’élite de la brigade policière.
Quelques questions brouillent encore mon esprit…Lors des premières neiges, pourquoi a-t-on trouvé dans la poche de veste de Mme Tardequel un livre de cuisine biologique ? Pourquoi Mme Tardequel avait-elle été assassinée par Thompson qui après expertise se révéla être quelqu’un qui n’avait rien à voir avec elle, et enfin, comment se fait-il que le meurtre de la nièce du commissaire n’est pas influencé la consommation de bœuf en croûte de ce même commissaire?