Une journée avec le comte de Herstal

Le trois octobre 1986. J'ouvre les yeux pour la première fois. Il fait froid et je hurle. Mes voisins font part de leur vif mécontentement. Il est vrai qu'à minuit et cinq minute, on ne s'attend pas à être réveillé aussi violemment. Je hurle, c'est plus fort que moi. Le froid me pénètre, mes poumons en feu ont un besoin urgent en oxygène. Un réflexe humain me pousse alors à respirer, les goulées d'air entre en moi et je revis. Je ne suis pas tout à fait conscient de ce qui m'environne. Je sens que l'on me porte, que l'on me transporte. Je ne suis qu'un jouet entre les mains d'un géant. Comment suis-je donc arrivé jusque là ? Je rassemble ce qui me reste de souvenirs. Je me vois, explorant la cavité au fond de laquelle je vivais. Il y a peu, j'entrevois une lumière au fond du gouffre et je m'y précipite, la curiosité me dévorant. Tel un papillon, j'esquive les obstacles afin de mieux me raprocher de cette lumière chaude et nouvelle pour moi. Qu'y a-t-il ici ? Soudain, deux mains énormes me prennent par la tête et m'extirpent de mon refuge. "Non ! Non ! Lâchez-moi !" La bête ne comprend pas mon langage. Il me semble que cet affreuse chose verte et blanche me veut du mal. Et me voilà, hors de ma caverne, braillant tant et si bien que la maternité entière se réveille et hurle. Quelle nuit !

Maintenant que j'y repense, j'essaie de comprendre les frissons qui m'ont parcouru le corps à ce moment précis. Les autres bébés et moi hurlions à l'unisson. Cette sensation de pouvoir faire réagir les autres à volonté... de les plier à accomplir les mêmes actes que moi... Cela n'avait rien de surnaturel, à présnet que mon esprit s'est quelque peu rapproché du cartésianisme. Je pleure, je les réveille, ils pleurent. Pourtant, plus tard, je me suis rendu compte que mon influence ne peut pas être prise pour une quantité négligeable. Je controle presque les autres. Et cette fois, je vais avoir besoin plus que jamais de controler mon entourage. Mes folles ambitions de jeunesse m'ont tourné la tête et j'ai passé vingt de mes années à construire une machine capable de remonter le cours du temps, de sauter d'un lieu à l'autre, de me téléporter d'une zone temporelle à une autre. Mon travail ressemble plus à de la philosophie ésotérique qu'à de la science exacte. Féru d'Histoire, et plus particulièrement du Haut Moyen-Âge, j'ai opté pour la Gaule du VIIIème siècle afin d'étrenner ma nouvelle invention. Les luttes civiles entre la dynastie mérovingienne et la dynastie carolingienne m'ont toujours attiré et me voilà littéralement plongé dans ce contexte. Je suis sur la place d'un village gaulois, entouré de guerriers francs. Leurs lances sont pointées sur moi. J'aéi fait l'erreur de venir ici habillé comme au XXIème siècle et je parle comme d'habitude. La gaffe ! Me voilà prêt à être embroché vif par ces guerriers, mes ancêtres peut-être. Je me suis mis dans un sale pétrin... Comment dit-on "Attendez ! Je peux tout vous expliquer." dans le patois local ?

NB : Finalement, j'avais pris mes baskets rouges. J'ai pu courrir très vite et m'enfuir. Si vous trouvez ce manuscrit, ne tentez pas l'expérience de me rejoindre, il n'ont pas l'eau courante et internet ici.

Je ne me rapellais plus de celui-là : Honteux !

C'est vrai. Je ressors les anciens et j'en crée ensuite des nouveaux...

tu devai fiare producteur télé

Ou homme d'affaire, ou chaudronnier, ou marchand de bestiaux à Lezoux...

je te verrai bien aussi en homme pressé

Love, love, love dit-on en Amérique,
Lioubov, Russie ex-soviétique,
Amour, aux quatre coins de France.

pâté en croute au 8 coins de l hexagone

Non, je suis bigoudin.

Fromage dit-on en Roumanie, d'où l'expression: " l'amour est un morceau de gruyère qui...", j'ai oublié la suite, cela fait longtemps que je n'y suis pas retourné.

J'y vais demain pour déterrer Amerigo Vespucci.

Ayant à faire à de brillants étudiants en histoire, je me permets ici de vous demander quelques renseignements au sujet d'Eric le Rouge, moi qui ne suis qu'un novice en la matière.

C'était mon jardinier

Ah bon! Et vous a-t-il raconté comment il a découvert le Groënland?

Oui ! Pour la petite histoire, il était en train de faire des frittes quand il s'est soudainement apperçu qu'il vivait tout seul sur une île de l'emisphère nord. Il aimait bien Francis Huster, d'où le nom Groënland .

c est tout simplement incroyable mon cher wazzin!
vous n avez jamais penser a écrire un livre?

Si je peux me permettre un scoop, Wazzin dicte un travail oral sur la vie de Guillaume le Maréchal en espérant surpasser l'oeuvre de Georges Duby.
Je lui souhaite bonne chance.

Ne connaissant absolument pas ce Guillaume le Maréchal, la tache sera rude.
En tout cas, quand j'aurais fini je m'attaquerai à une contre-étude de la thèse de 2500 pages (anciennement 5000) de fréderic Trément intitulé "l’Archéologie d’un paysage: les étangs de Saint-Blaise" que je renommerai "l’Archéologie d’un paysage: l'absence d'étangs et de paléolacs à Saint-Blaise": Pour battre Trément je compte réduire ma thèse à une longueur de 2-3 lignes maximum.
A moi la médaille d'or du CNRS !!!

bonne chance
je suis avec toi
j espère que je pourrai la lire en avan première!

C'est une tâche ardue qui t'attend. Je suis avec toi !!!


Pour Guillaume le Maréchal, je peux te passer le livre ou bien la BD écrite par Georges Duby.

Allons allons, ce n'est plus drôle du tout une fois qu'on connais l'histoire de celui dont on veut faire la biographie: Mieux vaut tout inventer (ça fera un paquet de scoops comparé à Duby)

Un procédé rigoureusement non scientifique... Pourquoi pas ?

J'ai toujours été attiré par le nominalisme historique.

Gare à toi ! Thierry Wanegfellen pourrait venir te tirer les oreilles...

Citation :

Le trois octobre 1986. J'ouvre les yeux pour la première fois. Il fait froid et je hurle. Mes voisins font part de leur vif mécontentement. Il est vrai qu'à minuit et cinq minute, on ne s'attend pas à être réveillé aussi violemment. Je hurle, c'est plus fort que moi. Le froid me pénètre, mes poumons en feu ont un besoin urgent en oxygène. Un réflexe humain me pousse alors à respirer, les goulées d'air entre en moi et je revis. Je ne suis pas tout à fait conscient de ce qui m'environne. Je sens que l'on me porte, que l'on me transporte. Je ne suis qu'un jouet entre les mains d'un géant. Comment suis-je donc arrivé jusque là ? Je rassemble ce qui me reste de souvenirs. Je me vois, explorant la cavité au fond de laquelle je vivais. Il y a peu, j'entrevois une lumière au fond du gouffre et je m'y précipite, la curiosité me dévorant. Tel un papillon, j'esquive les obstacles afin de mieux me raprocher de cette lumière chaude et nouvelle pour moi. Qu'y a-t-il ici ? Soudain, deux mains énormes me prennent par la tête et m'extirpent de mon refuge. "Non ! Non ! Lâchez-moi !" La bête ne comprend pas mon langage. Il me semble que cet affreuse chose verte et blanche me veut du mal. Et me voilà, hors de ma caverne, braillant tant et si bien que la maternité entière se réveille et hurle. Quelle nuit !

Maintenant que j'y repense, j'essaie de comprendre les frissons qui m'ont parcouru le corps à ce moment précis. Les autres bébés et moi hurlions à l'unisson. Cette sensation de pouvoir faire réagir les autres à volonté... de les plier à accomplir les mêmes actes que moi... Cela n'avait rien de surnaturel, à présnet que mon esprit s'est quelque peu rapproché du cartésianisme. Je pleure, je les réveille, ils pleurent. Pourtant, plus tard, je me suis rendu compte que mon influence ne peut pas être prise pour une quantité négligeable. Je controle presque les autres. Et cette fois, je vais avoir besoin plus que jamais de controler mon entourage. Mes folles ambitions de jeunesse m'ont tourné la tête et j'ai passé vingt de mes années à construire une machine capable de remonter le cours du temps, de sauter d'un lieu à l'autre, de me téléporter d'une zone temporelle à une autre. Mon travail ressemble plus à de la philosophie ésotérique qu'à de la science exacte. Féru d'Histoire, et plus particulièrement du Haut Moyen-Âge, j'ai opté pour la Gaule du VIIIème siècle afin d'étrenner ma nouvelle invention. Les luttes civiles entre la dynastie mérovingienne et la dynastie carolingienne m'ont toujours attiré et me voilà littéralement plongé dans ce contexte. Je suis sur la place d'un village gaulois, entouré de guerriers francs. Leurs lances sont pointées sur moi. J'aéi fait l'erreur de venir ici habillé comme au XXIème siècle et je parle comme d'habitude. La gaffe ! Me voilà prêt à être embroché vif par ces guerriers, mes ancêtres peut-être. Je me suis mis dans un sale pétrin... Comment dit-on "Attendez ! Je peux tout vous expliquer." dans le patois local ?

NB : Finalement, j'avais pris mes baskets rouges. J'ai pu courrir très vite et m'enfuir. Si vous trouvez ce manuscrit, ne tentez pas l'expérience de me rejoindre, il n'ont pas l'eau courante et internet ici.

je n ai qu' une question: