Le Marchand de Melons

Il pleut. Assis sous la toile cirée de mon stand, j'entend les gouttes tomber et s'écraser les unes après les autres. Devant moi, les passants de plus en plus rares se précipitent vers l’abri le plus proche. Personne ne s'approche de mon stand, trop exiguë pour réellement abriter qui que ce soit. Du coup, les autres marchands en profitent pour proposer leurs produits aux badaux, surpris par la pluie diluvienne. Moi, je ne peux vendre mes jouets à personne. Mon papa a peut-être raison : tout le monde ne fait pas un mètre trente comme moi et si mon stand n'est pas plus haut, peu de gens viendront voir ma collection de poupées. N'empêche, la météo a prédis une sacrée belle journée. C'est pour ça que j'ai décidé de m'installer sur la place du marché et de vendre mes vieux jouets. Avec l'argent récolté, j'aurais pu aider une petite fille pauvre qui vit (ou plutôt survit) dans le village. Il n'y a que moi qui puisse l'approcher. Je veux l'aider mais si je ne vends rien, elle restera dans la même misère.
Les gens ne me regardent même pas. Ils courent et se réfugient sous la bâche du marchand de melons, à côté de mon stand. Certains même m'éclaboussent. Mes belles poupées que j'ai nettoyées hier soir jusqu'à minuit sont maculées de boue. Je sens la colère m'envahir. Cet homme qui vend des melons me fait du tort, il ruine toutes mes chances de sauver la petite pauvre... Je ne le laisserai pas faire. Il y a certainement une manière de stopper son commerce et de provoquer une affluence autour de mon stand. Décidée, je me dirige vers l'Auvergnat. C'est un bougnat de Thiers qui vend toutes sortes de couteaux. J'ai des envies de meurtre. Personne ne s'attend à ce qu'une petite fille blonde en vêtements roses s'empare de lames affûtées pour courir tuer un marchand de melons, surtout pas l'Auvergnat. Pourtant, c'est ce qui se passe. Ma conscience est occultée par la frénésie et le goût de la violence. Tout se passe comme dans un rêve lorsque la lame de mon couteau pénètre dans le ventre du marchand jusqu'à la garde. Mais ma folie ne s'arrête pas là. Je me rend bien vite compte que les passants ne voudront pas de mes jouets si je tue sous leurs yeux. Eux non plus ne soutiendront pas ma cause. Ils doivent mourir au même titre que ma première victime. Portée par mon élan, je terrasse tout être vivant sur cette place. Ils n'ont pas pu m'arrêter : je suis trop rapide pour eux.
Et la petite fille... fait-elle quelque chose pour s'en sortir ? Pas sûr... Elle aussi entrave mes plans...








Voilà comment se défouler et dire tout le mal que l'on pense des melons. L'Association des Ennemis du Melon et de la Pastèque Réunis devraient en prendre de la graine.

Hier, quand je me suis levé, j'étais mort.



C'est bête quand même.



Ca finit mal.



Surtout qu'avant j'étais vivant.




Enfin je crois.



A moins que......




Et si Platon n'était pas homosexuel?




Demain il fera beau.





S'il ne pleut pas.





Les andouilles se mangent très bien avec des frites.





Mais non




Mais si





D'accord





Vous voyez!

Somptueuse argumentation mon cher !
Vous, vous êtes au moins diplômé d'Etat.

Non je suis philosophe par intérim.............et accessoirement caissier à Champion.

Ah ? Quelle est la différence ?

Il est vrai qu'elle est infime, mais néanmoins essentielle..... Champion, ça paye mieux. Et en plus j'ai droit à 50% sur les endives et sandwiches Daunat.

La classe !
Comment fait-on pour devenir caissier chez Champion (qui a racheté Stock, je tiens à le souligner) ?

Avec un doctorat de philosopie...

Et ça s'achette ?

Oui, fais comme Michel Onfray et achette en un.

A mon avis, il ne l'a pas obtenu honnêtement... Onfray n'est qu'un vil raciste anticlérical primaire et imbu de sa personne.
Je propose de le brûler sur la place publique. Sérieusement.

Serieux oui, on met le feu à un paquet de son traité de la connerie et on le jette dessus.

Je suis partant.

Citation :

traité de la connerie


qu' entendez vous par la mon cher wazzin?

Tout ce que peut écrire Onfray, c'est de la connerie.

Onfray quoi alors?

On ferai ce qu'on a à faire

Se la fermer ?

Biographie de Michel Onfray

Michel ONFRAY, né le 1er janvier 1959, docteur en philosophie, a enseigné dans les classes terminales d’un lycée technique de Caen de 1983 à 2002, avant de créer une Université populaire à Caen.

Natif d’Argentan, dans l’Orne où il est domicilié, il a publié une vingtaine d’ouvrages dans lesquels il propose une théorie de l’hédonisme : que peut le corps ? En quoi est-il l’objet philosophique de prédilection ? Comment penser en artiste ? De quelle manière installer une éthique sur le terrain de l’esthétique ? Quelle place laisser à Dionysos dans une civilisation tout entière soumise à Apollon ? Quelles relations entretiennent l’hédonisme éthique et l’anarchisme politique ? Selon quelles modalités une philosophie est-elle praticable ? Quelles chances le corps peut-il attendre des sciences post-modernes ? Quelles relations entretiennent biographie et écriture en matière de philosophie ? Selon quels principes sont fabriquées les mythologies philosophiques ?

Les réponses supposent le détour par le corps libertin, l’éthique immanente, l’individualisme libertaire, le philosophe artiste, le nietzschéisme de gauche, le matérialisme sensualiste, l’utilitarisme jubilatoire, l’esthétique généralisée, la subjectivité païenne, le libertinage solaire, le corps faustien, la vie philosophique et l'historiographie alternative.

Ses oeuvres l’ont conduit à célébrer les sens décriés, tels l’olfaction et le goût : Le Ventre des philosophes. Critique de la raison diététique (1989) (Prix de la Fondation del Duca, Prix Chiavari), L’art de jouir. Pour un matérialisme hédoniste (1991), Les Formes du Temps. Théorie du sauternes (1996) et La Raison Gourmande. Philosophie du goût (1995) (Prix Liberté Littéraire).

Pour autant, il ne néglige pas les sens visuels : L’oeil nomade (1993) et Métaphysique des Ruines (1995), Splendeur de la catastrophe (2002), Les icônes païennes (2003), et Epiphanies de la séparation (2004) examinent les oeuvres peints de Jacques Pasquier, Monsu Desiderio, Vladimir Velickovic, Ernest Pignon-Ernest et Gilles Aillaud. Ou encore, sur l'art contemporain, Archéologies du présent. Pour une esthétique cynique (2003).

Il s’est également soucié de formuler une éthique moderne athée avec Cynismes. Portrait du philosophe en chien (1990), puis La Sculpture de Soi . Une éthique esthétique (1993) (Prix Médicis) et d’en proposer la formule politique dans Politique du rebelle. Traité de résistance et d’insoumission (1997). Dans Théorie du corps amoureux. Pour une érotique solaire (2000), il tâche de répondre à la question : comment peut-on être libertaire en amour ? Enfin, dans Féeries anatomiques. Généalogie du corps faustien (2003), il propose une bioéthique résolument post-chrétienne (Prix de l'Union des Athées, 2004).

De même, il a initié des variations sur le thème hédoniste dans les volumes d’un journal philosophique Le Désir d’être un volcan (1996), Les vertus de la foudre (1998). L’archipel des comètes (2001).

Il a également publié la biographie de l’un des premiers nietzschéens français, Georges Palante. Essai sur un nietzschéen de gauche (1989) - réédition augmentée : Physiologie de Georges Palante. Pour un nietzschéisme de gauche (2002), ainsi que les quatre premiers tomes, préfacés et annotés, de son oeuvre complète, puis dirigé un colloque sur cet auteur. Les actes s’intitulent La révolte individuelle (1991). Une présentation d’un choix de textes de Georges Palante est parue sous le titre L’individualisme aristocratique (1995).

Il a aussi écrit Ars Moriendi. Cent petits tableaux sur les avantages et les inconvénients de la mort (1995), et un récit de voyage intitulé A côté du désir d’éternité. Fragments d’Egypte, (1998).

Son Antimanuel de philosophie. Leçons socratiques et alternatives (2001), synthétise avec ironie et jubilation dix-neuf années de cours avec ses élèves de Lycée technique.

Dans L’invention du plaisir. Fragments cyrénaïques (2002), il établit la première édition en langue française des textes qui subsistent sur Aristippe de Cyrène et les Cyrénaïques.

Puis dans Esthétique du pôle nord. Stèles hyperboréennes (2002), il propose une expérience d’ethnologie hédoniste et critique en arctique... Enfin dans Célébration du génie colérique. Tombeau de Pierre Bourdieu (2002), il rend hommage à la figure du sociologue qui était également à ses yeux un philosophe.

Avec La philosophie féroce. Exercices anarchistes (2004), il propose une lecture libertaire de l'actualité récente.

Il est édité onze fois au Livre de Poche, traduit en néerlandais, brésilien, espagnol (Espagne et Amérique du sud), allemand, portugais, roumain, japonais, italien, chinois, grec, serbe, coréen, finnois. Il travaille avec le musicien Eric Tanguy (voir dans la rubrique "Bibliographie" le thème "Musique").

D’autres ouvrages sont actuellement en cours : l’un d’entre eux sera consacré à la musique contemporaine et prendra la forme d’un échange de correspondances avec Pascal Dusapin : L'organe de la crainte (2005), puis le quatrième tome du Journal hédoniste : La lueur des orages désirés, La communauté philosophique. Manifeste pour l'Université populaire (2004), enfin un Traité d'athéologie (2005).

Egalement dans les projets : une Théorie du voyage. Poétique de la géographie (2005) et une monumentale histoire de la philosophie hédoniste en 6 volumes, Génie de l'hédonisme. Puis, sous le titre Contre-histoire de la philosophie, l'archipel pré-chrétien (1), viennent de paraître les 12 premiers CD audio des cours de son séminaire de l'Université populaire de Caen (2002-2003). Le second coffret est à paraître au premier semestre 2005. Plus de douze coffrets sont prévus, soit près de 150 CD dans les années à venir.

petite prècision

Michel Onfray développe une philosophie de l'audace


Sur le clonage, l'euthanasie, l'eugénisme, les soins palliatifs, l'avortement, les dons d'organes ou les recherches thérapeutiques, deux camps, traditionnellement, s'affrontent: d'un côté les bio-éthiciens professionnels, membres des comités d'éthique; de l'autre, les Docteur Folamour tentés par des expériences parmi les plus déraisonnables. Les premiers sont frileux et conservateurs, les seconds délirent. Or, soutient Michel Onfray, il est possible de penser ces questions en véritable hédoniste, évitant ainsi les réductions hâtives. Encore faut-il adopter une nouvelle métaphysique (athée et immanente), une nouvelle morale (utilitariste et hédoniste), une nouvelle philosophie de l'Histoire (pragmatique et libertaire) ainsi qu'une nouvelle anthropologie (technophile et vitaliste).

Onfray repense jusqu'aux conditions d'apparition de l'humanité en l'homme. Quand sommes-nous arrachés au néant? A partir de la seizième semaine, répond-il, et non dès les premières heures de la vie du zygote. Pourquoi? Parce que c'est le moment où le cerveau «permet d'entamer une ébauche d'existence interactive avec le monde». Dès lors, seul vaut le temps présent: pas question de parasiter l'être avec des considérations sur le devenir. Une idée qui amène Onfray, dans des pages d'une superbe acuité, à justifier l'euthanasie (il s'agit de construire sa mort tout comme on a construit sa vie: sur l'évitement de la douleur), évoquer un bon usage du suicide, déplorer l'hypocrisie du message palliatif.

Aux antipodes du philosophiquement correct, Michel Onfray développe une philosophie de l'audace. Voilà qui risque de déranger les tenants de la tranquillité intellectuelle, mais qui excitera ceux qui refusent de penser la maladie et la mort selon d'illusoires critères. Un très grand livre pour aborder le monde d'aujourd'hui.

Ouais, en fait ce type est aussi philosophe que mon trou de balle.

Je ne pense pas que l'on trouverai tant d'articles sur ton trou de balle sur Internet.

T'as mal cherché !

Mon trou de balle est très populaire...

http://www.tdbt.net/