S'il y a bien une chose qui est agréable, c'est de passer deux jours en Corrèze chez un pote. Le pote en question de se prénomme pas Jacques et n'a pas de château gardé curieusement par la gendarmerie...
Non, c'est un pote de fac qui veut libérezr son pays du joug national français...
Près de 250 bornes en voiture pour y aller (alors que je devais garder la maison et nourrir les animaux), une fois là-bas, on ne pense qu'à se faire plaisir. Une maison faite à la main : pierre et bois, grande cheminée, meubles en bois brut, cave remplie, alcools artisanaux, jardin opérationnel, produits agricoles du coin... LE PIED.
Après un excellent repas le soir, on joue au tarot, aux échecs, à la belotte, à hotel, à un jeu dont je tairai le nom (risque de quiproquo) mais qui est très rigolo... Le tout accompagné d'une dégustation approfondie des alcools maison (tous en dessus de 44°). D'après un témoin occulaire ne buvant pas une goutte d'alcool, notre tenue était impressionnante : certainement deux grammes par litre de sang mais un pas droit et sûr, des phrases qui se tiennent, tout ça... Pas mal. J'ai surtout apprécié la chartreuse. Mais les gnoles n'étaient pas mal non plus.
Mes pets étaient de toute beauté ce soir-là. Je m'en félicite.
Le tout jusqu'à 5 heures du matin.
Le lendemain, la fatigue était au rendez-vous mais pas la casquette... La Corrèze, c'est magique.
Ce qui l'est moins, c'est le retour en voiture, de nuit, avec un mal de crâne foudroyant, une chiasse de tous les diables et un emmerdement royal tout le long de l'autoroute A72.
Je le déconseille...